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L'Ombudsman de la RTS invité à une médiation par de nombreux téléspectateurs mécontents

Vous avez été nombreux à m'avoir contactée pour m'informer que vous avez écrit à l'ombudsman de la RTS  suite au reportage à charge « Qui est Louis Fouché, l’antivax marseillais qui monte? » réalisé par l'ancienne journaliste de BFM TV, Cécile Tran-Tien. Le Dr. Louis Fouché. a pris des dispositions pour dénoncer le traitement dégradant et orienté dont il a fait l'objet. Je suis autorisée à reproduire ici un exemple de lettre. Celle-ci est adressée par Madame Zumstein Kennedy. Libre à d'autres lecteurs de m'envoyer leur texte sur leur mécontentement sur cette affaire et sur le manque de partialité, de neutralité et d'objectivité de notre média public en général dans son traitement de l'actualité. Je publierai vos écrits dans "La parole est à vous".


Madame, Monsieur,

Je suis absolument outrée et choquée par le manque de véracité et d’impartialité, par la

manipulation de la réalité, par l’absence totale d’éthique professionnelle - tous éléments

inacceptables d’après la Charte déontologique de la RTS - dont fait preuve l’émission consacrée

au Dr Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur confirmé, master II éthique et

anthropologie de la santé.


Le doute n’est pas permis: l’unique but de ce reportage à charge était de porter atteinte à la

personne et à la réputation du Dr Fouché. Ce n’était en aucun cas de permettre aux

spectateurs de se faire une opinion.

Quand le Dr Fouché a compris que quelque chose ne jouait pas dans la prise en charge des

patients atteints de covid, il en a cherché la cause et a changé de cap pour les traitements, cela

avec succès. Il a communiqué ses constats, estimant qu’il devait s’exprimer afin de donner un

autre aperçu du réel basé sur ses observations, et ainsi permettre de sauver des patients.

Contrairement aux bonnes pratiques, cette posture a posé problème à l’institution, ce pourquoi le

Dr Fouché a été condamné par l’Ordre des médecins qui lui reprochait de s’exprimer et d’émettre

un avis contraire aux consignes du gouvernement. Que l’Ordre des médecins ait condamné de

nombreux médecins qui ont soigné des patients avec succès est un fait indiscutable en mai 2024.

Que le Rivotril ait été administré à large échelle et ait contribué à augmenter les décès en France

est un autre fait attesté. Mais ces faits n’intéressent apparemment pas Mme Tran-Tien qui

mentionne la condamnation, mais ne va pas plus loin, ne contextualise pas, passe les faits

saillants sous silence. Ne sait-elle rien à ce propos? Pense-t-elle qu’il est normal de condamner

des médecins qui traitent leurs patients avec succès, et d’inciter le corps médical à utiliser un

médicament délétère? Dans les deux cas, sa position journalistique n’est pas éthique.

Un reportage, fait par un journaliste qualifié, doit être neutre, bienveillant, chercher à éclairer de

manière factuelle les positions divergentes en documentant les faits objectivement, sans prendre

parti. Rien de tel ici. Mme Tran-Tien n’a-t-elle jamais entendu parler de la Charte de Munich lors

de sa formation?


Le tutoiement a donné immédiatement le ton: il s’agissait de racoler des personnes, plutôt

jeunes, de les faire rigoler, de leur raconter n’importe quoi. Apparemment seuls le ton et la forme

comptaient.

Ce que les spectateurs ont eu à disposition pour se forger une opinion:

- Des étiquetages de personnes: antivax, gourou, controversé, charlatan, révisionniste,

complotiste… Des qualificatifs désobligeants sont accolés au Dr Fouché tant et plus, mais,

étonnamment, également à Slobodan Despot pourtant chroniqueur à la RTS. Le Professeur

Raoult apparaît aussi brièvement en copie d’article comme prescripteur d’un « essai

thérapeutique sauvage ». Ce procédé répétitif est destiné à enfoncer dans le crâne des

spectateurs que ces personnes sont des parias, qu’il faut s’en méfier.


- Les « recherches » de la « petite communauté d’enquêteurs » hétéroclites, sans

qualifications, qui cherchent leurs preuves à charge du Dr Fouché sur Google, comme

d’ailleurs Mme Tran-Tien. Ne sait-elle pas que Google utilise des algorithmes pour fournir ses

informations, que cela fausse les recherches, que les sites fournis le sont pour empêcher

l’accès aux articles pertinents, et que les chercheurs qui produisent des études honnêtes qui

ne vont pas dans le sens prôné par Google sont censurés?


- Une analyse invraisemblable et risible sur la mortalité des bébés à cause du port d’un

masque par la mère lors de l’accouchement: comment est-il possible que Mme Tran-Tien

ait pris pour argent comptant une phrase prononcée par le Dr Fouché lors d’une conférence sur

la problématique de la peur au point de mener une « enquête statistique » pour vérifier cette

« théorie du Dr Fouché » (« postée deux mois plus tard sur You Tube ») et oser demander l’avis

d’un enseignant de l’Université de Genève qui, sans se demander pourquoi on lui pose une

telle question, discourra longuement sur le fait que non, jamais un bébé ne mourra parce que

sa mère a porté un masque? Quelle farce! Comment est-il possible que Mme Tran-Tien n’ait

pas compris qu’il s’agissait d’une affirmation hyperbolique pour dire à quel point le port forcé

d’un masque pendant l’accouchement, absolument pas justifié médicalement, bien au

contraire, a été inhumain, voire délétère pour la relation mère-enfant? Comme déjà dans le cas

de la condamnation des médecins qui soignaient leurs patients avec engagement et succès,

Mme Tran-Tien ne se préoccupe pas du fond du sujet, soit l’utilité des masques. En 2024, elle

devait savoir que même en salle d’opération, les masques ne sont pas utiles et qu’on le sait

depuis bien avant covid. Est-il possible que les violences en lien avec le port du masque ne la

choque pas? Quel manque d’humanisme, et d’éthique.


- Des experts douteux, incompétents. Mme Peterson est une collaboratrice de M. Flahaut

expert de plateau pétri de conflits d’intérêts, voire à ce sujet le site de Réinfo Santé Suisse

International qui épingle également le Dr Diana qui semble encore ignorer en 2024 que les

chiffres catastrophique prévus quant à la mortalité covid étaient basés sur des modélisations

erronées de l’Imperial College. Quant à Conspiracy Watch, fondée par Rudy Reichstadt, il

s’agit d’une officine de « fact-checking » sur la sellette pour soupçon de détournement de

fonds dans l’Affaire Marianne. Ni Rudy Reichstadt ni Tristan Mendès France n’ont de

compétences scientifiques leur permettant de juger quoique ce soit en matière de gestion de la

santé. Ils sont financés par le Gouvernement français pour faire de la propagande pour lui. Le

Monde Diplomatique s’y était intéressé. Leur méthode: étiqueter les personnes afin de les

assassiner psychologiquement. Jamais il n’est question d’un débat sur un contenu

scientifique.


- Une démonstration de copinage: Mme Tran-Tien vérifie au sein de la RTS si la RTS est fautive

de pédophilie ou pas en interviewant un employé de la RTS.

- Des mensonges sur la létalité covid, l’engorgement des hôpitaux, les effets indésirables,

l’utilité des produits injectés.


- Des omissions, comme les résultats de la Suède qui n’a pas appliqué de mesures, la

compromission de l’OFPS, voire les BAG Files, les études de Pfizer qui présentent de grosses

irrégularités, la plainte pénale extrêmement bien sourcée de Me Philipp Kruse contre

Swissmedic, mise à disposition de la presse, l’OMS qui a changé ses définitions sur ce qu’est

une pandémie, un vaccin, et la main mise de Bill Gates par ses financements, les RKI files, les

travaux du Professeur Konstantin Beck sur l’augmentation de l’infertilité en Suisse depuis

covid. Les informations sérieuses ne manquent pas pour qui veut bien s’informer. Les

omissions sont aussi importante que les mensonges pour empêcher les spectateurs de se

former une opinion.


- Des distorsions qui jouent sur l’utilisation des mots. Le Dr Fouché « surf sur la peur » alors

que justement, il dénonce avec véhémence la peur panique qui a été infligée à la population

tenue captive par des mesures délétères comme le port des masques, l’interdiction de soins

cohérents et efficaces, la falsification des données, les affirmations fausses, ou encore

l’incitation massive à l’injection de produits expérimentaux. Une autorisation de tourner

pendant la conférence a été refusée à Mme Tran-Tien qui affirme ensuite que la conférence est

interdite aux journalistes. Elle rajoute qu’elle enverra donc un collègue qui devra « payer sa

place comme tout le monde », semblant s’offusquer de ce manque de privilège dû aux

journalistes.


  • L’origine du mot « complotiste ». Si Mme Tran-Tien avait fait du vrai travail journalistique, elle

serait allée « à la source de l’information » elle-même, comme elle exhorte sa troupe de

« chercheurs » à le faire, et elle aurait lu le livre de Lance deHaven Smith « Aux origines de la

« théorie du complot » » qui explique que ce mot remonte à 1967, qu’il a été utilisé pour

discréditer toute personne réfutant les conclusions de la commission Warren sur l’assassinat

du Président Kennedy.


- L’histoire des « fact-checkers ». A l’origine, ils vérifiaient les dires des politiciens en

campagne électorale et vérifiaient ce qu’ils affirmaient en terme de chiffres. Il ne s’agissait pas

de personnes sans qualifications payées pour mettre au pilori des chercheurs osant dire autre

chose que le courant prédominant affirmé par les gouvernements en s’attaquant à la personne

et non au contenu des recherches. Ces « fact-checkers » savaient faire des vérifications

simples, qui n’étaient pas des vérifications d’études scientifiques demandant des qualifications

scientifiques élevées. Comment un « fact-checker » pourrait-il attaquer un médecin

anesthésiste animateur confirmé sans avoir la moindre compétence dans le domaine médical?

Il est à noter que ces mêmes personnages sans formation n’ont pas hésité à traîner dans la

boue des sommités médicales en s’attaquant à leur personne, par exemple le Professeur

Raoult, étiqueté ici par Mme Tran-Tien.


- L’histoire, très longue et ne datant pas d’aujourd’hui, des condamnation des laboratoires

pharmaceutiques, avec comme exemple Pfizer.


- Les très nombreux scandales avec covid, autour de l’Hydroxichloroquine et de l’Ivermectine,

des fausses études, des modélisations erronées, des circulaires envoyées par les médecins

cantonaux dans certains cantons (à Genève par exemple), de Swissmedic qui qualifie

l’Ivermectine de « remède de cheval » (suivant en cela le CDC américain) alors que la molécule

fait partie des molécules essentielles sur la liste de l’OMS.


- Des statistiques pertinentes sur les décès covid, les effets indésirables, les différences de

résultats entre pays concernant les différentes « mesures anti-covid » imposée (ou non comme

en Suède) que l’ont aurait facilement trouvées en suivant des chercheurs reconnus comme par

exemple le Professeur John Ioannidis de Stanford, professeur de médecine et spécialiste en

statistique, ou simplement en allant sur le site « One World in Data ».


- Des informations sur l’état actuel des connaissances cf. Omissions ci-dessus.

Etrangement, il n’y a pas si longtemps, la RTS a publié elle-même des reportages mettant en

cause par exemple les laboratoire pharmaceutiques. Pourquoi laisse-t-elle maintenant passer

une telle désinformation qui ne laisse aucune place à une réflexion digne de ce nom? Qu’est-il

arrivé aux journalisme? Où est passé l’éthique de cette profession? Que devient la Charte de

Munich? Que fait-on de la Loi qui régit le service public qu’est la RTS?


J’aimerais ajouter un constat à propos des commentaires sur YouTube concernant ce reportage.

Mes commentaires ont été partiellement effacés, et un certain M. Loncke intervient très souvent

en réponse aux divers commentaires (j’ai reçu des réponses de sa part transmises par mail). Il a

également écrit un commentaire que l’on peut qualifier de délirant, où il conseille sur la manière

de commenter (il ne faut pas diffamer, écrit-il), puis se lance dans un long questionnement sur

comment faire une telle émission. Pourquoi?


J’ai cherché qui est ce monsieur. Il est originaire de Belgique, et sa profession est « aventurier ».

Il détient un rôle prééminent dans un autre épisode de cette série intitulée « Vraiment », épisode

qui semble d’ailleurs démolir une autre aventurière (je n’ai pas eu le courage de la regarder

entièrement). Dans le suivi des commentaires, M. Loncke joue maintenant également un rôle

prééminent. Quels sont donc les liens entre ce monsieur et Mme Tran-Tien, entre lui et la RTS?

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, je demande que l’ombudsman intervienne pour

défendre mes droits de spectatrice obligée de financer un service public qui dans le cas présent a

failli lourdement dans sa mission. Une telle manipulation, une telle farce, un tel travesti des faits

sont inacceptables, également par rapport à la Charte déontologique de la RTS datant de février

2021. « La véracité est le souci permanent du travail d’information qui prend en compte tous les faits

disponibles et accessibles et évite d’omettre ou de déformer une information essentielle, pour ne

pas accréditer une thèse particulière et pour garantir la crédibilité de son offre. Dans ce même

esprit, la RTS s’interdit de relayer les rumeurs et les informations non vérifiées. »

« L’impartialité dans le traitement des sujets … implique une très bonne connaissance des sujets

et une présentation objective et transparente »

« La RTS s’interdit dans les émissions d’information toute manipulation de la réalité. »

« L’éthique professionnelle s’applique sur les réseaux sociaux comme sur les médias

traditionnels. En effet, tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux est public: c’est donc la

crédibilité non seulement de chaque collaboratrice et collaborateur, mais également de la RTS qui

est en jeu. »


Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.


Elisabeth Zumstein Kennedy

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